LIBERTES
- Le gouvernement prévoit l’interdiction de manger et de boire en étant débout dans les bars et les restaurants (sic). Les effets escomptés sur le contrôle de l’épidémie sont inconnus et a priori nuls : la mesure semble trahir une méconnaissance de la nature aérosol du Covid-19, des études ayant montré que la différence d’émission virale entre la station assise et debout est insignifiante voire nulle (source) (source) (source) (source) (source)
- Le gouvernement prévoit qu’il soit interdit de manger et de boire dans les transports, même lorsqu’il s’agit de trajets longue distance de plusieurs heures (source) (source) (source) (source)
- Encore une fois, se sont les « loisirs » qui sont prioritairement ciblés par l’exécutif : les foires et salons ne seront pas concernés par les jauges qui s’appliqueront aux concerts (source) (source)
- Le port du masque pourra être rendu obligatoire en extérieur sur décision préfectorale – une possibilité immédiatement utilisée sans discernement par les préfets de plusieurs villes. Sauf conditions particulières, les études démontrent que les risques de contamination en extérieur sont pourtant très faibles (source) (source) (source)
- Le projet de loi sanitaire prévoit également que les gérants des établissements recevant du public se voient dotés de la possibilité de vérifier l’identité de leurs clients – dans des conditions encore plus strictes pour les contrôlés que celles encadrant les contrôles d’identité par la police (source) (source) (source) (source)
- Une telle mesure poserait également des questions de respect du secret médical : en vérifiant les pass vaccinaux qui n’incluent plus les tests, les commerçants disposeraient désormais directement d’une information de santé (source)
- La majorité LREM a fait adopter un amendement LR permettant aux organisateurs de meetings politiques d’exiger un pass sanitaire – une mesure pourtant anticonstitutionnelle (l’accès à un événement politique ne pouvant être interdit à un citoyen) (source) (source) (source)
- Pour E. Macron « faire peser les contraintes sur les non-vaccinés reste notre boussole absolue » (Canard Enchainé du 29/12/21)
- Des policiers font plusieurs usages d’un taser (pistolet à impulsions électriques) pour disperser un groupe de personnes qui dansent la salsa sur les quais à Paris (source)
SANTE
- Le gouvernement prévoit l’entrée en vigueur du «pass vaccinal», remplaçant le «pass sanitaire» pour le 15 janvier (pour rappel, seule la vaccination serait désormais valable pour que le pass soit considéré valide et permette l’accès aux bars, restaurants, cinémas et autres lieux culturels, ainsi que les transports inter-régionaux) (source) (source) (source) (source) (source)
- L’opportunité d’imposer une telle mesure interroge alors que le taux de vaccination de la population cible atteint désormais plus de 91%, que plus d’un français sur trois de cette population a même déjà reçu les 3 doses, et que l’impact sur le plan sanitaire ne jouera donc que sur quelques pourcents (même lorsque la vaccination est obligatoire, la couverture vaccinale réelle de la population n’atteint pas 100%) (source) (source) (source) (source)
- Par ailleurs, l’inclusion des tests dans le pass sanitaire permettait de disposer d’un réal statut de non-contamination (aux faux-positifs près), tandis que le variant omicron circule largement parmi les vaccinés (et que le pass vaccinal ne permettra donc pas de garantir une non-contamination) (source)
- Alors que l’OMS et de nombreux scientifiques ne cessent de répéter que la vaccination seule « ne suffira pas », le premier ministre Jean Castex explique les mesures prises car « la vaccination reste au cœur de la stratégie du gouvernement » et que l’objectif est d’«accroître encore et encore la vaccination » (source) (source) (source) (source)
- Les mesures de réduction des risques de contamination en amont – par un contrôle de la qualité de l’air, son renouvellement et/ou sa purification – sont (encore) ignorées par le gouvernement, et ce même lorsque l’opposition l’interpelle sur ce sujet (source)
- L’investissement nécessaire pour améliorer la qualité de l’air dans les établissements scolaire est pourtant 100 fois moindre à ce qu’à couté le « plan de relance » concédé sans contrepartie ni contrôle aux entreprises (source) (source) (source)
- Le gouvernement prévoit que le «pass vaccinal» soit étendu aux établissements de santé : il sera obligatoire pour s’y rendre ou y être reçu (sauf urgence, contre indication à la vaccination ou preuve de rémission) (source)
- Alors que le Conseil Scientifique a rappelé que le variant Omicron est beaucoup plus transmissible que Delta et sera « dominant dans les jours qui viennent en France », le gouvernement envisage d’abaisser la durée d’isolement des cas contacts, de crainte que l’explosion attendue de leur nombre paralyse l’économie (source) (source)
- A trois jours de la rentrée scolaire, le protocole Covid dans les écoles n’est toujours pas annoncé (source)
- Le premier ministre annonce que le télétravail sera rendu « obligatoire […] dans les entreprises où c’est possible ». Or, à ce stade, et en attendant que le gouvernement dépose un amendement et à supposer que celui-ci soit voté et promulgué, le gouvernement s’est toujours refusé à faire rentrer ces dispositions dans la loi, si bien que rien n’oblige légalement une entreprise à faire télétravailler ses salariés (source) (source) (source) (source)
- A supposer que l’amendement promis soit déposé, le gouvernement souhaite uniquement que l’application de la mesure soit laissée au contrôle et à l’appréciation de l’inspection du travail, et uniquement à hauteur de 1000€ par salarié et dans la limite de 50 000€ : autrement dit, une procédure incertaine et prenant plusieurs mois, donc inadaptée à un caractère d’urgence, alors qu’en cas de « danger grave et imminent » les sanctions prévoient normalement des amendes de 10 000€ et un arrêt d’activité (source) (source)
- Le premier ministre Jean Castex évoque une situation « particulièrement tendue dans les hôpitaux ». En revanche, aucune mesure n’est prise à destination des hôpitaux et des soignants pour aider la situation (source) (source)
- Pour rappel, alors que l’année s’achève, près de 18 000 lits ont été fermés entre le début du quinquennat et fin 2020. La baisse la plus marquée a même été en 2020, en plein épidémie – sans compter de nombreux lits qui ne sont plus utilisables faute de personnel soignant (source) (source) (source)
- Interrogée par un internaute sur le nombre de lits de réanimation créés, la député LREM Aurore Bergé répond « Non. Plus de lits de réanimation, ce sont plus de personnes intubées, sous respirateur, plus de décès, plus de séquelles graves, à vie » (sic) (source)
- Le stock de masques FFP2 n’est toujours pas suffisant en France alors que son usage est pourtant recommandé par le Conseil Scientifique (source) (source)
- La production de masques FFP2 en France a même diminué de 90% par rapport à fin 2020 (source) (source)
- Le Ministre de la Santé Olivier Veran est pourtant parfaitement informé du sujet puisqu’il reconnait en mars 2020 qu’« il ne restait aucun stock d’État de masque FFP2 » avant la crise (source)
- Son usage est désormais répandu dans d’autres pays. En Italie par exemple, le retour en classe se fera avec des masques FFP2 fournis gratuitement au personnel éducatif (source) (source)
- En pleine explosion des cas du variant Omicron, la France modifie sa doctrine de criblage (c’est à dire la technique permettant de savoir à quelle mutation on a affaire), contraignant à cesser de communiquer les chiffres d’Omicron jusqu’à ce que les labos se soient mis à jour, et rendant impossible le suivi du variant pour plusieurs jours (source)
- Nous le rapportions en octobre 2020, ce sera appliqué à partir du 1er janvier : chaque passage aux urgences non suivi d’une hospitalisation dans la foulée sera facturé au patient d’une somme d’environ 20€ à régler sur place (la somme est réduite à environ 9€ pour les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques). La somme n’est pas remboursée par la sécurité sociale, et laissée aux complémentaires santé (source) (source)
- Par ailleurs, la logistique n’a pas été anticipée : les services d’urgence ne sont pas actuellement adaptés à l’encaissement de paiements (source)
- Puisqu’il n’est pas possible à l’avance de savoir si l’on sera hospitalisé ou non,
la mesure risque de dissuader les passages aux urgences, et pénalisera surtout les patients les plus précaires sans mutuelle – avec une conséquence incertaine sur la santé des Français (source) (source)
ECONOMIE / INEGALITES
- Des membres d’Unesco Alimentations du monde alertent sur le fait que « jamais en temps de paix la France n’a connu une telle proportion d’habitants concernés par la précarité alimentaire […]. 6 à 8 millions de Français ne feront pas un repas de Noël tel qu’ils l’auraient souhaité » (source)
- Le cours boursier du CAC 40 bat son record historique en séance (source)
EMPLOI
- Durant le quinquennat d’E. Macron, entre le 1er trimestre 2017 et le second trimestre 2021, la qualité de l’emploi en France s’est dégradée : (source)
- Loin de l’auto-satisfaction du gouvernement sur les chiffres de la hausse de l’emploi en France, celle-ci est en réalité moyenne vis à vis de nos pays voisins européens (source) (source)
- En revanche, la France a été un des pays européens où l’emploi salarié a le moins augmenté (nettement moins que la moyenne européenne), mais un de ceux qui a créé le plus d’emploi non salarié (généralement précaire voire très précaire), alors qu’en moyenne l’emploi non salarié a au contraire reculé dans les autres pays européens (source) (source)
ECOLOGIE
- Le gouvernement prévoit d’autoriser à nouveau en 2022, les pesticides néonicotinoïdes dits « tueurs d’abeilles » (source) (source)
- Pour rappel, ils avaient déjà été ré-autorisés par dérogation en 2021, pour faire face à ce que le gouvernement avait alors qualifié de « situation exceptionnelle » – ce qui n’est plus du tout le cas de l’année à venir : en 2020 les virus ciblés avaient été détectés sur 69% des parcelles contrôlées, alors qu’ils ne sont plus trouvés que sur 2,6% d’entre elles (source) (source)
IMMIGRATION
- Des policiers aspergent le sol d’huile sous un pont de Paris pour empêcher les personnes d’y installer leur tente (source)
SOCIETE
- Un rapport de 37 chercheurs sur l’islamophobie en Europe place E. Macron en couverture (source)
AFFAIRES
- Le député Benoît Simian, élu sous l’étiquette LREM, déjà poursuivi pour « harcèlement » à l’encontre de son épouse, a également utilisé ses fonctions pour mettre la pression sur celle-ci, rédiger de faux signalements sur des personnes âgées et faire des propositions suggestives à une collaboratrice. Alerté, le président de l’Assemblée Nationale Richard Ferrand, également élu LREM, n’a pas réagi (source)