LIBERTES
- Le gouvernement envisage de transformer le « pass sanitaire » en « pass vaccinal » : seule la vaccination serait désormais valable pour que le pass soit considéré valide et permette l’accès aux bars, restaurants, cinémas et autres lieux culturels (source)
- Le premier ministre Jean Castex « [assume] faire peser la contrainte sur les non-vaccinés » (source)
- Le ministre de la santé Olivier Veran assume qu’il s’agisse d’ « obligation vaccinale déguisée » (source)
- Quelques jours plus tard, le gouvernement envisage de durcir encore plus le «pass sanitaire» : il pourrait ne pas seulement s’agir d’un «pass vaccinal», mais d’un «pass vaccinal» qui pourrait devoir, en plus, être accompagné d’un test négatif (source)
DROIT DU TRAVAIL
- La ministre du Travail Elisabeth Borne reçoit les syndicats et le MEDEF pour évoquer l’éventuelle extension du pass sanitaire à l’ensemble des salariés. (source)
SANTE
- À l’opposé des propos tenus par le ministre de l’Éducation nationale Jean Michel Blanquer, le ministre de la Santé Olivier Veran affirme que c’est « chez les enfants que le virus circule le plus » en grande partie à cause de l’école (source)
- Exactement sept jours après avoir déclaré « nous freinons le variant Omicron avec succès » (et alors que les scientifiques alertaient déjà sur sa hausse exponentielle), le ministre de la Santé Olivier Véran alerte sur les « pires chiffres » enregistrés par la France depuis le début de la pandémie (source) (source) (source)
AFFAIRES
- Alors que la France s’apprête à présider le Conseil de l’Union Européenne pendant six mois, un rapport met en garde contre une présidence française « sous l’influence » des lobbies, et détaille les liens du gouvernement français avec les grandes entreprises, faisant planer le risque de conflits d’intérêts (source) (source)
- Dans le cadre de cette présidence de l’Union Européenne pour six mois, il est d’ores et déjà prévu de dépenser davantage pour les « manifestations correspondant à l’initiative propre de la présidence » (76 millions) que pour le fonctionnement lui même (65 millions) (source)
- En dépit des discours de façade d’E. Macron qui déclarait en mai que la France avait le devoir de « regarder l’histoire en face et de reconnaître la part de souffrance qu’elle a infligée au peuple rwandais en faisant trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité », et malgré un rapport qui concluait à « un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes » de la France face au génocide des Tutsis en 1994 au Rwanda, le Service historique de la Défense continue de verrouiller l’accès de ses archives à ce sujet (source)
IMMIGRATION
- La police est accusée de voler les tentes de migrants à Paris, en pleine trêve hivernale (source) (source)
- Plusieurs opérations de police pour démanteler les campements de migrants à Paris ont lieu sans proposition d’hébergement ni mise à l’abris : et pour cause, la préfecture de police n’informe pas la préfecture de région, responsable de l’organisation des mises à l’abris, de la tenue des opérations (source) (source)
- A Calais, une opération de police bloque la sortie d’un campement à des migrants souhaitant accéder à une distribution alimentaire. Les migrants n’ont eu d’autre solution que de passer par un trou du grillage donnant sur une ligne de chemin de fer (source)
- Le rapatriement des corps des victimes après le naufrage au large de Calais s’organise sans l’aide de l’État français : l’Etat français ne prend en charge que les inhumations des exilés. Le rapatriement des corps, coûteux mais souvent réclamé par les familles, reste assuré par les associations et les pays d’origine (source)
- Des militaires s’amusent avec leur véhicule « vigipirate » à faire des dérapages juste devant les campements de fortune où vivent les migrants à Calais, avant de s’embourber (source) (source)
DERIVES POLICIERES
- Pour contrôler des pass sanitaires, des gendarmes pénètrent dans la salle d’un cinéma en pleine projection, et font rallumer les lumières (source)
ET AUSSI
- Alors qu’un député est menacé de mort par l’extrême droite et dépose plainte, la porte parole d’En Marche Prisca Thevenot répond à un leader d’opposition qui prenait sa défense : « franchement. …est-ce que pour une fois vous pouvez appeler au calme et arrêter de mettre de l’huile sur le feu en permanence ? » (sic) (source) (source)
- LREM n’a pas apprécié que l’adresse internet « enmarche2022.fr » soit utilisée par une maison d’édition publiant les albums du dessinateur Allan Barte, dédiés au quinquennat d’Emmanuel Macron. Le parti a lancé une procédure pour récupérer ce qu’il estime lui appartenir de droit (source) (source) (source)