SANTE
- Le « Ségur de la Santé » s’est tenu sans qu’y soient conviés le collectif de soignants « Collectif Inter-Urgences », à l’origine de la mobilisation sur l’hôpital, ainsi que les organisations d’infirmières (source: Canard Enchaîné du 15/07/2020)
- L’accord du « Ségur de la Santé » prévoit un assouplissement des 35 heures : en dehors de toute négociation collective, des contrats pourront être établis entre la hiérarchie et les agents hospitaliers pour travailler jusqu’à 5 heures supplémentaires (source)
- Les augmentations de salaires concédées en échange ne représentent que 60% de la revalorisation de salaire demandée : avec cette augmentation, la rémunération des infirmiers serait toujours en dessous de la moyenne européenne pour la profession. La France fait partie des rares pays de l’OCDE où la rémunération des infirmiers est inférieure au salaire moyen du pays – seuls 4 pays font pire (source) (source) (source)
- La revalorisation de salaire ne sera pas versée avant mars de l’année prochaine (dont une partie en septembre, rétroactive en janvier). Le ministre de la Santé Oliver Véran avait promis qu’elle serait effective « dès le 1er juillet » (source) (source: Canard Enchaîné du 15/07/2020)
- 20% du budget qui a été concédé dans le cadre des revalorisations est en réalité destiné au secteur privé (source)
- En dépit de la promesse d’embauche de 15 000 personnes vantée par l’exécutif, seuls 7 500 postes sont des postes nouvellement créés : les 7 500 autres postes sont des postes déjà ouverts et non pourvus (source)
- Le « Ségur de la Santé » ne prévoit aucune création de nouveaux lits en hôpital (le manque de lit a pourtant été pointé du doigt à l’occasion de la crise du Covid-19), et maintient la « tarification à l’activité » favorisant la logique de rentabilité avant la santé (source) (source)
- En Ile-de-France, les laboratoires sont submergés par la demande de tests et le retour de l’épidémie : des échéances à une voir à deux semaines sont constatées, alors que les autorités de santé recommandent de réaliser un test dans les 24h suivant l’apparition des symptômes. (source)
ECONOMIE
- E. Macron annonce qu’il défend la « modération salariale » (source)
- Le premier ministre Jean Castex annonce la baisse des impôts sur la production pour les entreprises, vraisemblablement la CVAE, qui ferait perdre ainsi des revenus aux régions (source)
- Comme à son habitude depuis le début de la crise sanitaire, le gouvernement n’envisage pas demander de contreparties aux entreprises aidées par l’Etat : elles sont simplement « invitées » à « modérer » la redistribution de dividendes pour les actionnaires (source) (source)
- En deux ans, les montants notifiés en redressement aux fraudeurs fiscaux se sont réduits de près d’un quart (source)
CULTURE
- La nouvelle ministre de la culture Roselyne Bachelot annonce qu’elle n’ira pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous« , après la crise sanitaire qui a durement impacté l’activité du monde de la culture (source)
EDUCATION
- Au jour de la clôture des sélections « Parcoursup« , 130 000 candidats se retrouvent sans proposition en enseignement supérieur (source)
ET AUSSI
- Alors qu’E. Macron avait déjà fait l’erreur il y a 3 ans, le premier ministre Jean Castex qualifie la Guyane d' »Ile » (source)