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Le Récap du 25/10/2019

*CASSE SOCIALE*

– Mise à mort de la Sécu : Le gouvernement officialise que désormais l’État ne compensera plus les baisses de cotisations imposées à la Sécurité Sociale. C’est une rupture historique du pacte social français. Depuis 1994, en vertu de la loi Veil, les compensations étaient la règle : désormais il sera possible pour l’État d’affaiblir les recettes et le budget de la Sécu, en se servant de ces sommes pour orienter sa propre politique.

– il décide donc pour l’année de faire porter à la Sécurité Sociale le coût des mesures « Gilets Jaunes » qu’elle avait prise, pour une perte de 5.2 milliards

*ECONOMIE*

– Alors que la pauvreté augmente, le gouvernement envisage de supprimer l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (Onpes) en charge de ces études depuis 20 ans.

*JUSTICE*

– La garde des Sceaux Nicole Belloubet envisage de maintenir ou supprimer des postes de juges d’instruction en fonction des résultats électoraux de LREM, dans le cadre de la réforme de la Justice

*VIOLENCES DE LA POLICE*

– Depuis le début de la mobilisation des Gilets Jaunes, au moins 313 enquêtes pour des cas supposés de violences policières (et pour certains désormais prouvés par la presse) on été ouvertes à l’IGPN : aucune n’a livré de conclusion. Des cas documentés et établis de violences policières sont classés sans suite par la justice avec l’appui de l’IGPN.

– Le pompier qui s’en était pris verbalement au gouvernement dans une vidéo après avoir été blessé au LBD a été suspendu. Le policier qui l’a blessé n’a pas été inquiété.

*MEDIA*

– Les intimidations à l’encontre de la presse continuent : quatre journalistes ayant enquêté sur l’affaire Benalla sont convoqués par la police

– L’Elysée et des ministres pilotent confidentiellement la publication d’une tribune dans la presse

– L’Elysée écarte des journalistes critique envers le gouvernement de couvrir le déplacement du Président

– Après les nombreuses pages Facebook d’opposition au gouvernement qui ont vu leur audience réduite presque totalement, c’est au tour des pages de syndicats de cheminots qui se sont vues restreintes et même bloquées pendant la journée où s’exerçait leur droit de retrait

*ET AUSSI*

– La ministre du travail attaque les cheminots et s’oppose à l’inspection du travail en prétendant à tort se baser sur le code du travail, en déformant la définition du « droit de retrait »

– Un député qui avait pris ses distances avec la position du ministre Blanquer sur le voile est convoqué au siège d’En Marche pour présenter ses excuses au ministre