Macron Watch Recensement des mesures et prises de parole du gouvernement Macron portant atteinte aux avancées sociales ou écologiques.
Affaires : un résumé depuis le début du nouveau quinquennat

Par MacronWatch

Le listing ci-dessous n’inclut pas les affaires déjà évoquées dans nos colonnes, relatives aux députés (lire ici) et aux ministres (lire ici).

  • Entre 2014 et 2016, Emmanuel Macron alors ministre de l’économie a appuyé en coulisse le lobbying d’Uber et œuvré pour l’entreprise, alors qu’elle agissait en toute illégalité sur le sol français avec son service UberPop, et était confrontée à l’hostilité du pouvoir politique et de la justice. Il assuré que si c’était à refaire, il le « referait demain et après-demain » (source) (source) (source) (source)
  • Un lobbyiste d’Uber a aidé Emmanuel Macron à financer LREM (source)
  • La Commission Européenne, dans un rapport rédigé avant les « Uber Files », demande à l’Elysée de « garantir que les règles sur les activités de lobbying sont systématiquement appliquées à tous les acteurs concernés, notamment aux plus hautes fonctions de l’exécutif », regrettant qu’« un grand nombre de préoccupations persistent » en ce domaine. (source)
    • Elle estime par ailleurs que la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), responsable du registre des représentants d’intérêts (lobbyistes) manque de ressources humaines et techniques. (source)
  • Tout comme chez Uber, un lobbyiste d’Amazon a même œuvré pour la campagne du candidat Macron en 2017. (source)
    • Amazon était alors en discussion avec la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) pour un contentieux fiscal dont l’accord est tenu secret. (source)
  • Microsoft et Google, après des échanges avec l’Elysée dont Alexis Kohler, se sont vu bénéficier de facilités, malgré des dossiers ouverts par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP). (source
  • Alors qu’Alexis Kohler assurait ne pas s’être occupé des dossiers concernant MSC pour des raisons de proximité familiales, le numéro 2 de l’Elysée semble avoir eu un rôle beaucoup plus important dans la gestion du leader mondial du transport maritime. (source)
    • Des courriels pouvant en attester ont disparu des boîtes de l’APE et du ministère des finances, mais pas de celle des destinataires. (source)
    • Alors qu’il faisait l’objet d’une perquisition dans une seconde enquête – la première ayant été close par l’intervention de M. Macron auprès du PNF – les policiers durent patienter une heure trente que l’avocat du secrétaire général ne les autorise à entrer .  (source)
  • Une enquête a été ouverte pour corruption d’agent public étranger et recel visant le groupe Alstom pour sa vente à General Electrics. Pour rappel, ce rachat controversé fait également l’objet d’une enquête préliminaire du Parquet National Financier. Les conditions de cette opération et notamment le rôle joué par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, interrogent. (source) (source) ​​​​​​​
  • Le gouvernement est suspecté d’avoir confié un contrat de conseil de plus de 100 000€ à un communicant sarkozyste, proche de la ministre des Affaires étrangères, sans respecter les règles qui encadrent les marchés publics. (source)
  • L’ex-ministre des armées Sylvie Goulard fait l’objet d’une nouvelle plainte pour «corruption» et «trafic d’influence», concernant les honoraires reçus d’un think tank américain alors qu’elle était députée européenne. (source)
  • Le président LREM de l’Assemblée nationale Richard Ferrand nomme au Conseil Constitutionnel Véronique Malbec, la magistrate qui avait classé sans suite en 2017 son affaire des Mutuelles de Bretagne. (source) (source)
  • Matheus Branquinho, député LREM suppléant, est accusé d’agressions sexuelles sur des enfants, et renvoyé en correctionnelle. Il avait été remis en liberté l’été dernier pour vice de procédure. L’élu a reconnu détenir des milliers de fichiers pédopornographiques. (source) (source)
  • La secrétaire d’État Chrysoula Zacharopoulou est visée par une enquête ouverte après le dépôt de deux plaintes pour viol. Les faits reprochés auraient été commis dans le cadre de ses fonctions de gynécologue. (source) (source)
  • L’ex-député LREM Benoît Simian est condamné pour le harcèlement de son ex-femme. Il a récemment demandé l’intervention des gendarmes pour la « déloger » de son logement. (source) (source)
  • le député LREM Christophe Arend est visée par une plainte par une ex-assistante parlementaire pour harcèlement et agression sexuelle. (source)
  • En pleine bataille des municipales, la député Justine Benin, nouvellement secrétaire d’État à la mer, a utilisé l’argent du MoDem pour arroser les associations de sa commune où elle se présentait. Face aux documents présentés par Mediapart, la nouvelle ministre et son parti reconnaissent les faits, et assument. (source)
  • Ancienne ministre, battue aux législatives, Amélie de Montchalin a été envisagée pour être nommée ambassadeur à Rome, l’une des plus prestigieuses du Quai d’Orsay. Pour rappel, elle est à l’origine de la réforme – très controversée – de la haute fonction publique, qui supprime le corps diplomatique. (source) (source) (source)​​​​
  • L’ancien ministre du transport Jean-Baptiste Djebbari est nommé président du conseil d’administration de la start-up Hopium – un constructeur de voitures spécialisé dans l’hydrogène. Malgré la polémique, il place son ex-conseillère diplomatique à la tête du lobbying d’Hopium. (source) (source)
  • Ancienne députée et ex-porte-parole de LREM, Laeticia Avia sera jugée en 2023 pour harcèlement moral. Cinq de ses anciens collaborateur, chargés entre autre de brumiser les jambes de la députée, se sont plaints d’humiliations, d’abus de pouvoir et de harcèlement, tout en dévoilant des propos déplacés, sexistes, homophobes. Le cabinet du patron des députés LREM, Gilles Le Gendre, et celui du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, avaient également été avisés d’importants « dysfonctionnements ». Ils n’ont cependant pas agi. (source) (source)
  • Dominique Boutonnat, nommé par décret présidentiel à la tête du CNC, s’est retrouvé embourbé dans un mise en examen suite à des accusations d’agressions sexuelles par son filleul de 22 ans. Il a été reconduit à son poste à l’issue du Conseil des ministres. (source)
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